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NATHALIE FLORES : BLANCA ET NEGRA ! (Yannick Lefeuvre)
Osons regarder une de ses toiles !
Elle, la fille, la femme assise jambes ouvertes, une corde à chaque « patte » exposée, vue, attrapée, chosifiée, écartelée. Prise au piège. Il y a pourtant des lois pour contrer l’innommable. Mais l’artiste en mesure l’insuffisance, elle nous saisit par son langage pictural, c’est au plus profond du langage et de l’image que ça coince. En amont, plus abyssal encore, il est question de substances enfouies d’où surgissent des écritures. Ce n’est pas de l’abstrait pour faire posture. Le mot « non » est tracé de lettres percées. Les perforations d’une violence inouïes qu’elle concrétise sur la toile sont en écho avec le réel des femmes percées, excisées, violées. Elle soupçonne qu’il y a au delà des mots voire mêmes des lois applicables, en amont, des images à travailler pour que le réel de l’insulte faîte aux femmes advienne à l’esprit et engage les possibles transformations. Pas de tricherie, ses toiles, ça nous parle de ça !
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http://vivrelartmagazine.blogspot.fr/2013/05/blanca-et-negra-yannick-lefeuvre.html
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Le tableau est pour Nathalie Flores un endroit d’écriture, générateur de visions, de matières, de projections.
Sur l’abîme qu’est la toile, cette descente jusqu’au plus profond d’elle même pour libérer ses émotions qui la submergent, apparaîssent des visages pris en mouvement, pris dans des temps et des durées hétérogènes, et un désordre de données qui ne sont pas fixées.
Les évènements du passé reviennent dans le présent, tels des fantômes qui traversent les couloirs du temps et de la mémoire.
Des mots, des bulles de pensées s’échappent, en attente; là, des lettres, des bribes de phrases errent, s’éloignent, se séparent, entrent dans les labyrinthes.
L’artiste pose les lignes, les espaces, les matières. Elle mélange le monde de la peinture, de la sculpture.
Abstraction ou figuration ?
Est-ce un paradis ou le purgatoire d’âmes désorientées ?
Rêve, cauchemar ou réalité…
Il faut choisir de se laisser porter par l’émotion et se laisser absorber par ce monde, accepter de perdre pied dans un univers où le sens se fait, se défait à chaque regard, pour simplement s’appuyer sur ce travail tout en sensibilité et y trouver sa propre réponse.
Annie Bonnardel – Adel Gallery
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